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Les oubliés du débat sur la prostitution : les Mineurs

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Aujourd’hui, les grands de ce pays, qu’ils soient politiques ou artistes,  discutent, débâtent, voire s’indignent concernant la loi sur la prostitution : faut-il ou non pénaliser les clients ? Alors certains se mettent à défendre le droit à jouir de son corps comme bon lui semble, d’autres défendent l’éradication de l’esclavagisme du corps.  Mais où sont-ils ceux et celles qui protègent la prostitution des Mineurs ?
Non, la prostitution des Mineurs, comme on veut nous le faire croire, ne touche pas uniquement des jeunes de nationalités africaines ou de l’Europe de l’Est. Elle concerne des jeunes adolescent(e)s issu(e)s de toutes les couches sociales de notre société. Ces jeunes sont mêmes repérés par d’autres adolescent(e)s qui les traitent de « vaches » dans les quartiers ou les cours d’école. Fermerions nous les yeux là où les adolescents nous montrent l’indicible ?

Les travailleurs sociaux connaissent fort bien ce phénomène mais sont bien impuissant fasse à son ampleur grandissante. Parfois, des adolescent(e)s qui  sont placées dans le cadre de mesures judiciaires n’hésitent pas à entrainer avec elles d’autres jeunes fragiles en manque de repères pour qu’ils ou elles se prostituent à leur tour, et cela pour le compte de bande organisée qui sont dans les quartiers et des réseaux en France, près de chez nous. 

Que dit la Loi ? L’art.227-25 du code pénal stipule : « Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende». Fort de ce levier, les autorités doivent tout mettre en œuvre pour que la loi s’applique.

De plus, l’art.371 du code civil oblige les parents à « protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, d’assurer son éducation et lui permettre son développement, dans le respect dû à sa personne ». Ainsi, il est important de rappeler que ce même art.371 mentionne le fait que « L’enfant ne peut, sans permission des père et mère, quitter la maison familiale ». Par ailleurs, il est précisé que « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l’intérêt de l’enfant peut faire obstacle à l’exercice de ce droit ».

S’il n’y a pas de chiffres exacts sur la prostitution des Mineurs en France, c’est que celle-ci s’exerce dans les caves, les appartements inhabités et sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, les jeunes qui se prostituent et qui se font arrêter n’avouent pas leur âge. Seul l’appât du gain motive ces jeunes au parcours chaotique et à un vécu familial teinté de souffrances. Enfin, «L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère »  (art. 371),  mais cela ne peut se faire que si l’inverse est vrai.

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