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Une rentrée scolaire pas comme les autres ! 

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La rentrée  scolaire approche à grands pas. A peine les vacances terminées que déjà, il faut préparer la rentrée de votre enfant. Certains parents ont anticipé et l’ont fait avant de partir en congés : nous ne sommes pas tous égaux devant l’organisation ! D’autres devront déambuler dans une foule immense à travers les allées des magasins tenant d’une main le caddie, de l’autre la liste des fournitures scolaires et enfin coincer entre les dents l’indispensable stylo Bic !

Alors que vous serez à la rechercher du crayon à papier hexagonal, mine 2mm et dureté 3H, vos enfants seront au rayon Cartables pour avoir le dernier sac à la mode et/ou au rayon mode  pour avoir the tenue de rentrée. Si, en tant que parents ou enfants, vous vous sentez concernés par tout cela, et que vous attendez avec hâte la rentrée, alors vous êtes des privilégiés ! Pourquoi ? Car bien des parents ne déambulerons pas dans les allés de magasins et bien des enfants appréhendent la rentrée scolaire.


Par exemple, des parents dont l’enfant est porteur d’un handicap se battent tous les jours pour que la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées soit appliquée pour leur enfant. Certes, elle donne des moyens permettant aux enfants porteurs d’un handicap d’intégrer une école, mais bien souvent les établissements n’ont pas les moyens d’embaucher des Auxiliaires à la Vie Scolaire. Or, l’AVS est indispensable pour l’accompagnement de ces élèves. De plus, ni l’enfant et ni les parents ne savent si l’AVS sera reconduit dans son contrat l’année d’après. Pourtant l’enjeu est immense car, pas d’AVS = pas d’admission d’enfant porteur d’un handicap.

Par ailleurs, ceux pour qui la rentrée scolaire est synonyme d’angoisses sont les enfants victimes de maltraitance scolaire et qui doivent, la peur au ventre, retourner sur le lieu de l’humiliation. Souvent, l’enfant victime de violences scolaires se plaint de maux de ventre ou de maux de têtes.  Il n’a ni l’envie, ni le désir de s’investir dans le choix des fournitures scolaires ou des vêtements. Ces symptômes viennent dire quelque chose de la souffrance vécu par l’enfant et n’est en aucun un caprice. Ayez en tête que là où les mots se taisent, le corps s’exprime.

Les enfants qui, pour des raisons familiales, subissent des déménagements à répétitions et dont les changements d’établissements sont fréquents, savent l’effort qu’il leur faudra déployer à nouveau pour se faire de nouveaux amis avec le risque de ne pas les voir l’année prochaine. L’enfant qui craint à nouveau de changer d’établissement en cours ou en fin d’année de manière répétée peut développer inconsciemment une stratégie de non-socialisation, préférant s’isoler et ne pas créer de liens au risque de revivre des abandons et des séparations avec ses amis.  Sachez-le, en collège ou lycée, la bande de copains représente une seconde famille pour l’enfant, et il y est donc très attaché, surtout s’il a l’impression que sa propre famille ne l’étaye pas suffisamment.

Enfin, parmi les enfants qui ne feront pas de rentrée scolaire ou qui rencontreront de réelles difficultés d’intégration, citons les mineurs isolés (mineurs étrangers), les décrocheurs, etc.  Aujourd’hui, c’est par l’éducation scolaire que les enfants apprennent les idées Républicaines et il est de la responsabilité  du parent, de l’enseignant, du travailleur social, de l’homme politique de se donner tous les moyens pour que chacun de nos enfants reçoivent ce qui lui revient de droit : une instruction.  

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