Les adolescents et l’alcool
Votre adolescent vous pique vos cigarettes et vous demande de lui en acheter au passage. Vous exigez de lui qu’il ne fume pas dans sa chambre à cause des odeurs. Alors, il se penche à la fenêtre et fume. Assis confortablement à table, votre adolescent se sert un verre de vin, puis un autre. Alors il vous informe qu’il sort avec des amis et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter… Mais bien sûr, vous savez qu’il y a de quoi s’inquiéter ! Car il va encore rentrer en état d’ébriété. Mais bon ! Il faut que jeunesse se fasse.
La position des parents face à l’alcool chez l’adolescent
Vous avez peur de passer pour des réactionnaires ? Alors prenez le risque de passer pour des parents soucieux de la santé de leur enfant. Les adolescents ont un important pouvoir d’achat grâce à leur argent de poche. Alors ils se rassemblent pour acheter de l’alcool et en consommer un maximum avant de se rendre en clubs.
Les lois de prévention et d’interdiction dans les différents magasins de vente d’alcool pour les moins de dix huit ans ne suffisent plus. Vous êtes responsables de la santé de vos enfants. Combien de verres votre enfant doit-il boire pour attirer votre attention ? L’état d’ébriété permet un lâcher-prise mais il provoque aussi l’absence de contrôle de soi ; ce qui, chez les adultes, peut provoquer des comportements violents, des passages à l’acte, des agressions sexuelles, etc. Ce n’est pas différent chez les enfants et les adolescents. Protégez vos enfants d’eux-mêmes. Ils font des expériences pour tester ce qui en eux peuvent leur donner du plaisir. Donc ne les leurrez pas ! L’état d’ébriété est dangereux car la victime de cet état est incapable de se défendre.
Aujourd’hui, la consommation d’alcool chez les enfants et les adolescents est devenue banale. Tellement banale que vous aimeriez ne pas en parler avec votre enfant. Dès lors, vous vous inventez des excuses pour ne pas aborder la consommation d’alcool auprès d’eux : «nous risquons d’être intrusifs», «nous ne nous sentons pas légitimes puisque nous buvons», etc. En tant que parents, vous avez le devoir d’interroger votre enfant sur ce qu’il fait et consomme lors de ces soirées. Vous êtes légitimes pour cela.