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Comment gérer le stress à l’épreuve du confinement ?

Le stress, un mal de notre époque 

Aujourd’hui, nous avons créé une société prônant la recherche permanente de la réussite à la fois sociale et professionnelle. Pour cela, la plupart d’entre nous sommes devenus de grand-e-s compétiteurs-trices ayant développé une sorte d’hyperactivité chronique : le stress. Ce dernier, s’il n’est pas canalisé peut prendre la forme d’une agressivité, voire d’une certaine hostilité, qui augmente nos chances de tomber malade et/ou de faire une dépression. En effet, les effets psychologiques de ce nouveau mode de vie entraînent des émotions négatives telles que la tristesse ou le dégoût. Ce qui n’est pas sans conséquence pour les gens qui nous entourent et que nous aimons.

Le sentiment de stress

Quels sont les conséquences du stress sur le corps ?

D’un point de vue métabolique, le stress engendre un mécanisme qui influe sur l’ensemble de nos organes et particulièrement sur le cœur. Il a également des effets sur la fréquence respiratoire, les douleurs musculo-squelettiques et la qualité du sommeil. Le stress engendre une accélération de la fréquence cardiaque et une poussée tensorielle. Ce sont ces éléments qui attaquent et mettent à mal le corps. Il est donc normal, dans de telles conditions, que le corps s’épuise dans des situations de stress familial et/ou de stress professionnel. Par ailleurs, des facteurs psychosociaux tels que l’isolement social, le niveau d’études ou la situation financière ont des incidences sur  notre qualité de vie et donc sur nos appuis à pouvoir supporter les maladies. Ainsi, le psychologue va aider ses patients à identifier les facteurs de risques et leur apprendre à contrôler leurs émotions face aux stimuli stressants générateurs d’anxiété, de dépression et de phobie.

Pourquoi le confinement génère-t-il du stress ?

Le confinement actuel nous prive de soutien social, familial et pour d’autres de revenus. L’ensemble de ces pertes est une source d’aggravation des troubles psychiques. Les personnes vivants seules sont les plus exposées à ce type de troubles dans la mesure où elles n’ont pas de point d’appui ou de bras capables de les rassurer ou de les consoler. Une situation d’isolement social peut amener soit du chagrin, un sentiment de solitude, soit de la colère, sentiment d’injustice… Parfois les deux ! Le psychologue aide à supporter une situation de confinement vécu comme insupportable. Être entendu et compris par un professionnel est source de soulagement pour le corps car il diminue le stress.

Le stress au travail

Télétravail : de l’organisation du travail à l’organisation du stress

On sait que le stress chronique au travail augmente le risque cardiovasculaire et les dépressions. Et le confinement vient ajouter, dans la vie de famille, au stress chronique, son lot d’horaires à respecter pour les devoirs, le ménage, les bains, mais aussi la gestion des conflits et des tensions. Le trajet entre la vie de famille et la vie professionnelle permettait un sas, un soulagement, où l’individu pouvait souffler et se retrouver seul. Là, le confinement entraîne d’une part la suppression de ce trajet et d’autre part transforme votre lieu de famille en lieu professionnel. En outre, il faut être aussi efficace et être en relation constante avec ses collègues pour montrer que l’on est bien au travail chez soi : le travail est permanent. C’est pourquoi vous faire accompagner à gérer vos émotions est important pour retrouver une sérénité dans votre travail ou peut-être vous décider à en trouver un autre ! 

De fait, se retrouver confiné-e-s ou dans une situation de couvre feu est angoissant, ce qui n’est pas sans conséquence pour notre corps. En effet, ce dernier, face à l’angoisse, va produire des hormones qui vont aider notre organisme à se tenir prêt face au potentiel danger venu de l’extérieur : de jour comme de nuit ! Cette hypervigilance fatigue le corps et use l’ensemble de ses réserves entraînant ainsi une dépression corporelle et psychique.

Pour lutter contre cette dépression, nous avons deux manières :

  • l’acceptation en respectant les règles sanitaire
  • la colère et l’hostilité qui entraînent un éventail d’émotions négatives qui ne fait qu’accentuer un sentiment d’injustice et va venir altérer la qualité de vie

Le psychologue : pour quoi faire ?

L’acceptation des règles du confinement permet une baisse du niveau d’anxiété et de dépression sans recours aux médicaments. La baisse de réserves énergétiques peut être compensée par des activités dont les émotions restent positives : activités physiques, sortie d’une heure, réaménagement du mode de vie familiale avec des règles précises qui permettent à chacun de se supporter. Le soutien du psychologue est important dans la mesure où il va aider à reprendre confiance en vous dans un moment où nous doutons tous : doutes sur notre état de santé, sur notre travail, nos études, notre avenir, etc.

Il est normal de douter, mais le confinement et ses effets catastrophiques sur nos vies peuvent nous terrifier, nous sidérer et provoquer chez certains des peurs paniques. Le psychologue clinicien n’est pas là pour garder vos enfants, vous trouver un travail ou un logement plus grand. Il est à votre écoute dans une communication empathique, centré sur vous pour rétablir et maintenir en vous la liaison corps-esprit. L’objectif est d’apaiser les tensions pour protéger les organes d’un stress chronique et qui a des conséquences néfastes sur votre santé.

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